dimanche 29 octobre 2017

On a retrouvé la tête de L'Origine du monde!

Coup de tonnerre dans le monde de l’art ! L’Origine du monde, signé Courbet, aurait un visage. C’est en tout cas ce que révèle Paris-Match en 2013. L’Origine du monde, c’est cette peinture qui montre le sexe et les  cuisses ouvertes d’une femme allongée. D’après le magazine, un collectionneur aurait mis la main sur le haut du tableau. Récit.

Tout commence en 2010 dans le quartier de St Germain-des-Prés à Paris. Un touriste anglais, que nous appellerons John, marche sous l’averse et cherche à s’abriter de la pluie. Au détour d’une rue, il pousse la porte d’un antiquaire et commence à flâner. Là, entre une horloge ancienne et une commode Louis XV, il tombe sur un petit tableau : le visage d’une femme brune et frisée, les yeux perdus vers le ciel. Un coup de cœur et 1 400 euros plus tard, notre ami anglais rentre chez lui, son tableau sous le bras.
   
A la maison, John déballe sa toile, l’inspecte, et remarque que les bords du tableau ont été découpés. Par ailleurs, chose rare, la toile n’est pas signée. Mais surtout, cette peinture lui rappelle un autre tableau très célèbre, L’Origine du monde de Gustave Courbet, peint en 1866 : une commande attribuée à Khalil-Bey, un diplomate turc installé à Paris qui commande une toile à Courbet pour sa collection personnelle de tableaux érotiques. Mais voilà, deux ans plus tard, Khalil-Bey est ruiné par ses dettes de jeu et doit vendre le tableau. L’Origine du monde passe alors de mains en mains, quitte Paris pour la Hongrie, traverse la deuxième guerre mondiale, entre au Musée des Beaux-Arts de Budapest, avant d’atterrir chez Jacques Lacan, en 1955, qui l’installe dans sa maison de Guitrancourt dans les Yvelines. A la mort du psychanalyste et de sa femme en 1993, le ministère des Finances donne son feu vert à la famille pour régler les droits de succession en cédant la toile au Musée d’Orsay.

Et si le tableau de John était le haut de L’Origine du monde ? Une nuit, obsédé par la question, John décide d’imprimer le chef d’œuvre de Courbet grandeur nature et d’y superposer son visage de femme. C’est la révélation, les deux tableaux coïncident ! Le collectionneur anglais coure alors les musées et les bibliothèques pour savoir qui est la femme qui a posé pour l’artiste. Réponse au Metropolitan Museum of Art de New York. John tombe sur La femme au perroquet, un autre Courbet, dont le portrait correspond au sien. Le modèle s’appelle Joanna Hiffernan, maîtresse du peintre. Dans la foulée, notre amateur d’art rencontre Jean-Jacques Fernier, expert à l’Institut Gustave Courbet et surtout, le seul à certifier officiellement les œuvres du maître. Le visage de la femme passe sous les scanners du Centre d’analyse et de recherche en art et archéologie. Conclusion : tout colle, des couleurs au tissu de la toile de lin en passant par l’écartement des poils du pinceau.

Le musée Courbet à Ornans, en revanche, est plus sceptique. Pour la conservatrice en chef et directrice du musée, « il n'y a aucune preuve du côté des musées de France ». Et puis « L'Origine du monde a toujours été décrite par les critiques de l'époque comme une femme sans tête, ni jambes ». Même retour au Musée d’Orsay où L’Origine du monde est toujours exposé, qui refuse de participer à la polémique. En tout cas, si c’était vrai, le petit tableau de notre ami anglais vaudrait aujourd’hui 40 millions d’euros.

mardi 3 octobre 2017

Recette du Zombie

Dans un shaker, frappez 3cl de rhum ambré, 3cl de rhum blanc, 1,5cl de liqueur d’abricot, 2cl de jus de citron vert, 0,5cl de sirop de grenadine, 6cl de jus d’ananas et 1,5cl de sirop de sucre de canne.
Versez dans un verre tumbler et décorez avec un morceau d’ananas et une pincée de sucre au dessus.